Peu de livres existent sur le sujet du fait que la transmission des sons kototama a toujours été orale. Elle reste ainsi d’ailleurs dans plusieurs lignées d’enseignement. Car cette méthode ancestrale d’utilisation des sons a longtemps été réservée aux Empereurs. L’ouverture de son enseignement à des non-initiés est difficilement datable. Cependant, la période contemporaine reste probable. La chronologie des Maîtres Japonais participant à cette transmission hors de la cour impériale, d’abord vers la population japonaise puis à l’Étranger, aux États-Unis et en Europe, est-elle aussi ardue. La transmission des kototama a toujours été orale. L’enseignement kototama reste dans l’idée « I Shin den Shin » en kanji 以心伝心 pouvant être traduit « de mon âme à ton âme » ou « de mon cœur à ton cœur ». Ce terme exprime une communication non verbale entre deux personnes, une sorte de « télépathie » made in Japan. C’est a priori le premier empereur Meiji qui a validé et stimulé l’ouverture et la compréhension au monde entier aussi par l’écriture. Depuis la fin du 19ème siècle, divers Maîtres Japonais ont entamé la rédaction d’ouvrages notamment en anglais. Parmi les personnalités impériales et les Maîtres incontournables qui ont participé à la diffusion des kototama d’une manière directe ou parfois indirecte : Empereur Meiji (Sachi no Miya), Kukai (Kobo-Daishi), Hiromichi Yamakoshi (Koudo), Akimasa Yamakoshi (Meisho), Kōji Ogasawara, Masahiro Nakazono…
Le livre écrit par Antoine Di Novi « KOTOTAMA – Le pouvoir méditatif des Âmes-Mots » est une synthèse sur ce que sont les kototama. Il couvre les aspects essentiels autour des origines et des façons de pratiquer les kotodama ou kototama. Ouvrage de référence en français, il est incontournable pour toute personne souhaitant une vue pédagogique sur ce sujet incroyable. Plus qu’une immersion, l’auteur vous propose une révélation !